Edouard Monot, Suzanne Philidet

Exposition du 28 mai au 19 juin 2016
Vernissage le dimanche 29 mai 2016 à 14h00

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A propos d'Edouard Monot:

D’abord il y a l’eau, la fluidité de l’eau, la diffusion de l’encre, des couleurs dans ce milieu improbable. Ensuite le papier. L’extrême légèreté et le pouvoir absorbant des papiers de Chine ou du Japon. Tout se passe dans le dialogue entre ces deux éléments.

opus incertum : (littéralement, ouvrage incertain).

Une incertitude qui lui parle. Edouard Monot travaille de manière très instinctive. Par un jeu subtil mariant le hasard et l’acuité du regard, il saisit le moment de l’affrontement de deux masses colorées qui lui suggère un accord de tons, de rythmes, de contrastes et des correspondances pour qu’advienne une œuvre, un ouvrage.

Né en 1947 à Lausanne, Edouard Monot a passé sa jeunesse dans l’ouest Lausannois. Après une scolarité classique, il étudie la théologie, de 1965 à 1971, puis la psychologie de 1975 à 1980. Il pratique depuis lors le métier de psychologue et psychothérapeute à Montreux et à Lausanne.

La découverte de la peinture non-figurative dans les années 60, à travers de l’œuvre de Poliakov, puis la rencontre avec l’œuvre de peintres comme Klee, Vieira da Silva, Zao wou Ki, Marc Tobey, Rothko, lui inoculent le virus de la peinture, qu’il aborde avec les tâtonnements de l’amateur dès les années 70. C’est à partir de l’année 1985 qu’il pratique assidûment et intensivement l’aquarelle d’abord, le lavis d’encre de Chine ou de sépia ensuite.

En 2000, poussé par un désir de renouvellement, il abandonne ces technique et se tourne vers le collage, dont il réaliste une série de petits formats exposés à Vevey en 2002. Il revient ensuite à des lavis d’encre noire ou de couleur qu’il réalise alors sur papier de Chine extrêmement fins, et dans des formats plus grands.

Cette exposition présente des œuvres récentes et plus anciennes de collages et d'encres sur papier de Chine.

A propos de Suzanne Philidet:

Suzanne Philidet est fascinée par les possibilités infinies offertes par le verre, où transparence et lumière engendrent profondeur et couleur. En parallèle à son travail en vitrail, elle crée des oeuvres en fusing thermoformé, qui lui permet d'explorer le verre avec plus de liberté. Dans ses oeuvres, l'idée prend le pas sur la matière, la conception s'émancipe de la technique.

Formée à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Art à Paris, Suzanne Philidet installe son atelier à Pélussin, près de Lyon en 1982. Elle crée et restaure des vitraux et s'initie en même temps à l'art du fusing auprès de différents verriers. Une fois la technique de base maîtrisée, elle recherche de nouvelles possibilités innovantes et perfectionne son expression propre. Ses réalisations ont retenu l'attention au cours d'expositions personnelles et collectives dans le milieu de l'art contemporain et verrier.

"Le rapprochement évident entre la nature du verre et celle de l'eau m'a conduit à m'interroger d'une part sur leurs vibrations particulières, invisibles mais bien présentes, d'autre part sur la fascination et l'attraction qu'exercent sur nous cette matière et cet élément.

Tous ces mondes d'émotions que l'eau a traversé ou traverse, qui l'ont troublée, je les imagine et les transcris dans mes pièces. Je deviens son émissaire."