René Guignard

Exposition du 24 septembre au 16 octobre 2016
Vernissage le dimanche 25 septembre 2016 à 14h00

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René Guignard débute sa formation dans les arts graphiques, puis étudie aux Beaux-Arts à Lausanne. Il est lauréat de la Fondation Kiefer Hablitzel en 1962 et 1969, ainsi que de la bourse Alice Bailly en 1969. De 1972 à 1985, il enseigne le dessin et les techniques graphiques à l’école secondaire et au gymnase de Bulle. De 1982 à 2002, il officie comme lecteur à l’université de Berne. Il dirige, en autres, des stages d’études dans les principaux musées suisses et européens. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques.

C’est entre la Suisse et la Bretagne que René Guignard partage son temps, entièrement consacré à la peinture et à la gravure. Passionné d’histoire de l’art et de littérature, René Guignard est sensible autant à l’aspect iconographique qu’à l’aspect plastique des choses. Cet aspect intellectuel de sa vie d’artiste est une nécessité intérieure se nourrissant de ses interrogations personnelles. Son art est une réflexion sur la vie. Ses thèmes naissent par l’observation, l’intuition, la sensibilité, et il trouve son inspiration dans les sujets ambiants: la lumière, le volume, la forme, les atmosphères.

René Guignard présente à la Galerie Les 3 Soleils une exposition exclusivement dédiée à la gravure sur bois. Ayant vécu en Allemagne dans les années 70, il éprouve un grand intérêt pour la culture allemande. Ses gravures rendent hommage à l'influence qu'ont eu sur lui les artistes expressionnistes allemands de la première moitié du XXème siècle. Des silhouettes en contre-jour, des paysages, des ombres se mêlent et tendent parfois vers l'abstraction, mais comme René Guignard le dit lui-même: "Dans ces arabesques que forme l'enchevêtrement des arbres, je me dis que ces formes-là, je ne les aurais jamais trouvées seul. Le fait de regarder la nature est important." Au-delà de la figuration, le raisonnement plastique prime: équilibre des vides et des pleins, contrastes, lumières et textures se conjuguent pour donner à ses oeuvres épurées leur caractère unique.

"Finalement, on ne peint que ce que l’on est."